Illustration article mobilité et télématique - image 1

Web Famille du média : Médias spécialisés grand public
Audience : 1 432 741
Sujet du média : Auto-Moto-Cyclo
Date : 22 Octobre 2024
Journalistes : Hugo Quintal
Nombre de mots : 540
Pays : FRA
Source : www.autojournal.fr

Véhicules de société : les dirigeants adorent les SUV

Crédit photo : Audi

Si les incitations à passer à une mobilité verte sont de plus en plus fortes, certains ont du mal à se passer de gros SUV. Notamment les cadres dirigeants.

EN BREF

  • Depuis plusieurs semaines, quatre pays européens demandent à Ursula Von Der Leyen de légiférer sur les flottes de véhicules d'entreprises.
  • Les cadres préfèrent les SUV pour leur statut, freinant l'électrification des flottes malgré les incitations financières.
  • Découvrez pourquoi les SUV restent populaires malgré leur impact environnemental et comment cela affecte la transition écologique.

Que ce soit l'État ou les entreprises, beaucoup veulent verdir les flottes des sociétés. Mais les cadres semblent avoir du mal à se passer de gros SUV. Pourtant, c'est un bon moyen de faire des économies aussi bien financières qu'environnementales.

Les cadres veulent toujours des SUV

C'est au niveau européen que cela va se jouer. En fait, depuis plusieurs semaines, le débat des flottes de véhicules d'entreprises est relancé. Il y a même 4 pays (Autriche, Pays-Bas, Irlande, Belgique) qui veulent que la présidente de la commission européenne, Ursula Von Der Leyen, légifère sur les véhicules de société. Cela, pour inciter lesdites entreprises à opter pour des véhicules plus écologiques.

En France, on parle même de remettre quelques incitations financières en place. Mais un problème persiste, les SUV sont toujours très (trop ?) présents. Mais il y a également un problème d'offre et de demande. Surtout si les entreprises sont prochainement contraintes de verdir leurs flottes.

En fait, les marques ont souvent entamé leur électrification par les modèles haut de gamme. Ainsi, ce sont des modèles chers, réservés aux cadres dirigeants dans la plupart des sociétés. Cela ne permet pas d'augmenter le taux d'électrification. En tout cas, cela ne l'accélère pas.

Les cadres souhaitent conserver un modèle statutaire avec un niveau élevé de services et prestations. Les SUV sont donc privilégiés.

Illustration article mobilité et télématique - image 2

Électrification ralentie

Nos confrères de Les Échos relèvent un comportement de chez PageGroup :
« Les véhicules électriques sont équivalents en termes de gamme à ceux proposés jusqu'à présent, qu'ils soient thermiques ou hybrides. On ne voulait pas que les collaborateurs aient le sentiment de régresser », justifie l'entreprise dans les colonnes du quotidien économique.

Daniel Vassallucci, CEO de la plateforme de gestion de flottes Optimum Automotive, déclare que l'image des véhicules les plus statutaires est encore très importante. En témoigne le choix privilégié des modèles Audi, BMW, Porsche ou Mercedes, même en électrique.

C'est justement le problème puisque ce type de carrosserie est forcément plus énergivore. Même à segment et puissance équivalents, un SUV est plus gourmand sur tout son cycle de vie qu'une citadine ou une berline.

Leur constructeur consomme jusqu'à 5 fois plus de métaux rares comme le cuivre, le lithium, le nickel ou le cobalt, que les citadines électriques.

Pourtant, le crossover ou SUV est très souvent le best-seller de toutes les marques, premium ou généralistes.

Mercedes GLE 350 de : quelle est la vraie autonomie 100% électrique ?

Le Mercedes GLE 350 de offre réellement plus de 100 km d'autonomie 100% électrique.

Diaporama: 6 photos ; https://www.autojournal.fr/environnement/vehicules-societe-dirigeants-adorent-suv-367889.html

#gestion_de_flotte, #IA, #plateforme, #mobilité, #économie