
Autopartage : un outil pratique pour les flottes professionnelles
Principe et fonctionnement :
- L’autopartage repose sur un système simple : réservation via un site ou une application, véhicules équipés de boîtiers connectés, ouverture par badge ou smartphone, clés dans la boîte à gants.
- La solution peut être restreinte à certains collaborateurs ou ouverte à tous, facilitant la découverte de véhicules électriques ou le déplacement en zones à faibles émissions (ZFE-m).
- Plusieurs paramètres sont configurables (délai et durée des réservations, horaires d’accès, etc.).
- L’autopartage peut être en boucle (retour du véhicule au point de départ) ou avec restitution possible sur un autre site équipé.
Fonctionnalités complémentaires :
- Possibilité de mettre en relation des collaborateurs pour faire du covoiturage, réduisant trajets et émissions, tout en favorisant la convivialité.
- Formation et accompagnement des utilisateurs, notamment sur la conduite de véhicules électriques, sont essentiels pour réussir l’adoption. Des ambassadeurs internes peuvent faciliter ce changement.
Véhicules électriques dans l’autopartage
- Les véhicules électriques sont proposés mais leur adoption dépend du choix du conducteur.
- Certaines entreprises sélectionnent par défaut un véhicule adapté au trajet, souvent électrique si la distance est compatible.
- Dans certains cas, une attribution automatique de l’électrique est envisagée mais pas systématique, car il existe encore des freins (habitude, autonomie, boîte automatique).
- La formation et l’accompagnement sont importants pour rassurer et inciter à l’usage de l’électrique.
Témoignage – Département de l’Essonne
- Depuis 2019, l’autopartage a remplacé les pools traditionnels : 175 véhicules partagés sur 20 sites, avec 760 utilisateurs et 2000 réservations mensuelles.
- L’autopartage améliore la traçabilité, la souplesse d’utilisation (plus besoin d’aller chercher des clés), et permet des emprunts en dehors des horaires classiques.
- L’outil permet aussi de bloquer des véhicules en maintenance.
Gestion de l’entretien et état des véhicules
- Certains prestataires intègrent maintenance et nettoyage dans leurs offres.
- L’état du véhicule est vérifié avant et après chaque utilisation via l’application, avec possibilité de photos, ce qui responsabilise les utilisateurs et limite les dégradations.
- Les flottes doivent gérer la maintenance avec rigueur pour des raisons de sécurité, par exemple contrôler l’état des pneus.
- Pour certains utilisateurs sans smartphone professionnel, la remontée des informations peut être plus complexe.
Autopartage en boucle – exemple de Roubaix
- La ville a inauguré une station en boucle avec des Citroën C3 thermiques. Les utilisateurs réservent et déverrouillent via smartphone.
- Depuis 2012, Roubaix exploite aussi une station gérée par la coopérative Citiz Lille Arras.
Conclusion
L’autopartage en entreprise et collectivités s’impose comme une solution pratique, souple et évolutive, favorisant la transition vers des mobilités plus durables, notamment électriques, avec un encadrement nécessaire sur la gestion des véhicules et l’accompagnement des utilisateurs.
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