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11 Clés pour réduire la taille de sa flotte

FRA
Famille du média : Médias professionnels
Périodicité : Bimestrielle
Audience : 64 800
Sujet du média : Auto-Moto-Cyclo
Édition : Mars - avril 2023
P.26-31
Journaliste : Ambre Delage
p.1/6

DOSSIER économie
POUR RÉDUIRE LE COÛT DE SA FLOTTE

Dossier réalisé par Ambre Delage

Le coût d'usage des flottes a fortement augmenté en 2022, notamment en raison de la flambée des prix des carburants.
Indispensables, les véhicules de flotte représentent un des principaux postes de dépenses des entreprises.
Il existe pourtant des leviers faciles à actionner pour faire des économies.
Nous en avons identifié 11.

1. Réduire la taille de sa flotte

Pour François Denis, directeur général France chez Geotab : « Un véhicule de fonction roule à peine 5 % du temps. »
Selon la loi des grands nombres, plus le parc est grand, plus les véhicules sont nombreux à être sous-utilisés.
Ainsi, « sur une flotte de plus de 15 000 véhicules, près de 10 % sont peu utilisés », estime Pascal Pilleyre, directeur commercial chez Fatec Group.
Pourtant, même oubliés au fond d'un parc, ces véhicules doivent être entretenus et assurés, ce qui est peu rentable.
À l'heure où la chasse au gaspillage est devenue une priorité, ces véhicules sont dans le collimateur des entreprises.
L'idée : se débarrasser du superflu ou, à minima, le réaffecter à un autre usage.
Première étape : bien identifier quels véhicules sont sur la sellette.
Pour cela, les fournisseurs de mobilité (loueurs, fleeters, télématiciens, etc.) réalisent des audits de parc basés sur la fréquence de roulage des véhicules, leur temps d'immobilisation, leurs usages réels, les kilomètres parcourus dans un temps donné…
Ils dressent ainsi une sorte de fiche d'identité de votre parc.

Une fois les véhicules peu utilisés identifiés, plusieurs axes d'économies s'offrent à vous :

  • Proposer ces véhicules à vos collaborateurs en autopartage grâce notamment aux solutions d'ouverture sans clé et de réservation en ligne.
    « Nous constatons que cette mutualisation peut permettre de réduire son parc jusqu'à 25 % et de réaliser jusqu'à 12 % d'économies sur le coût d'utilisation », souligne Pascal Nouvellon, président et CEO de Watèa by Michelin.
  • Retirer les véhicules peu utilisés du parc et proposer à vos collaborateurs un crédit mobilité, plus en phase avec leurs besoins réels et les préoccupations des nouvelles générations.
    Cette alternative est gagnant-gagnant, car selon Marion Achour, chef de produit GAC Car Fleet chez GAC Technology, le crédit mobilité permettrait d'économiser « de 5 à 10 % en moyenne sur le coût de détention d'une flotte d'une centaine d'unités ».

Certaines entreprises vont encore plus loin en compensant l'absence de véhicules de fonction par des avantages en nature, tels que des jours de télétravail supplémentaires ou la mise en place de la semaine de 4 jours.

2. Bien choisir l'énergie de ses véhicules

L'usage d'un véhicule détermine sa motorisation.
Le greenwashing n'a aucun intérêt.
Les acteurs de la mobilité peuvent vous aider à identifier les usages réels de chaque véhicule et à choisir la motorisation la plus adaptée.
Soyons réalistes : l'offre des constructeurs ne suit pas toujours le rythme de vos besoins.

Pour les véhicules particuliers (VP), de nombreuses options existent (100 % électrique, hybride, hybride rechargeable, E85, essence, diesel, hydrogène).
Pour les véhicules utilitaires (VU), le choix est plus restreint : pas de modèles essence ou hybrides. Le gaz naturel existe mais est peu choisi. L'hydrogène arrive, mais doit encore gagner en maturité.

« Nos clients hésitent souvent entre rester au diesel ou passer au 100 % électrique. Les critères de choix sont souvent liés à l'inflation ou au maintien de l'activité à long terme (ZFE, pression sociétale, exigences des clients) », explique Pascal Nouvellon.

Selon une étude de septembre dernier réalisée par Geotab :

  • 50 % des véhicules de flotte en France pourraient passer à l’électrique à usage égal, ce qui serait financièrement intéressant.
  • 60 % des véhicules utilitaires pourraient aussi le faire.

Même si les véhicules électriques sont plus chers à l'achat et que leur valeur résiduelle est encore incertaine (en raison du poids de la batterie qui représente environ 70 % du prix), l'opération permettrait des économies significatives sur le coût d'utilisation global.

Daniel Vassallucci, CEO d’Optimum Automotive, détaille :
« Entre les incitations gouvernementales, des prix d'assurance plus légers, une maintenance réduite et un énorme gain sur le carburant, on arrive à environ 15 % d’économies au total. »

Actuellement, ce sont surtout les aides gouvernementales (TVS, bonus…) qui jouent un rôle clé.

Le diesel domine encore les flottes :

  • 68 % des véhicules chez GAC Car Fleet sont diesel,
  • 19 % essence,
  • environ 12 % véhicules propres (électriques, hybrides et hybrides rechargeables),
  • les 100 % électriques représentent 5 % des véhicules propres, contre 1 % en 2021, selon Marion Achour.

3. Former ses salariés à l’écoconduite

Pas besoin d’être expert pour savoir que plus vos collaborateurs sont formés à l’écoconduite, plus cela réduit les coûts.
Ces campagnes permettent des écarts de consommation de carburant jusqu’à 35 % entre avant et après formation (données Geotab).
Sur la première année suivant la formation, les économies peuvent atteindre 10 % sur le carburant.

Cependant, il faut faire des rappels réguliers car les mauvaises habitudes reviennent vite.

L’écoconduite permet aussi d’économiser sur les pneus, les disques de frein, les sinistres… donc sur les factures du garagiste et de l’assureur.

Pascal Pilleyre précise :
« C’est d’autant plus vrai avec les électriques et hybrides, car l’usure des pneus est plus importante, et un hybride rechargeable mal utilisé peut être très gourmand en carburant. »

Il faut donc convaincre les collaborateurs que l’écoconduite n’est pas un flicage.
Certaines entreprises envoient leurs meilleurs conducteurs en formation pour motiver les autres.
D’autres mesurent la sécurité et la consommation, et versent une prime mensuelle en fonction des scores.
L’aspect ludique et motivant est essentiel pour réussir ces formations, explique François Denis.

4. Recourir à la télématique

Avec des boîtiers télématiques dans vos véhicules, la gestion du parc devient plus simple : consommation, kilométrage, alertes de maintenance… tout est surveillé automatiquement, sans dépendre des relevés manuels ou cartes carburant.

Sans télématique, réduire la taille de sa flotte ou choisir des énergies alternatives serait plus complexe et chronophage.

La télématique permet aussi d'aller plus loin dans l’analyse et l’accompagnement des collaborateurs.

Par exemple, pour les sociétés de logistique, les arrêts moteur tournant coûtent très cher.
Grâce à la télématique, il est possible de détecter ces arrêts et corriger les comportements.
Certaines entreprises économisent jusqu’à 50 000 euros de carburant par an grâce à cela, selon François Denis.

Idem pour la pression des pneus : 85 % des pneus sont sous-gonflés, ce qui accélère leur usure.
La télématique peut prévenir ces surcoûts.

Avec l’électrification croissante, la télématique est d’autant plus utile :
Par exemple, si un véhicule garé le soir n’est pas en charge, l’utilisateur peut être alerté.
Cela évite de manquer de batterie pour la journée.

De même, la télématique peut guider vers la borne de recharge la moins chère, géolocaliser un objet manquant dans le véhicule, etc.
L’optimisation est maximale, même sur des aspects inattendus.

5. S’équiper d’un logiciel de gestion de flotte

Les économies liées à un logiciel dépendent de la taille de la flotte, mais on estime généralement entre 5 et 10 % d’économies, voire plus avec une analyse approfondie, selon Marion Achour (GAC Technology).

Utiliser la télématique sans logiciel serait inutile, car il faut des outils pour traiter, comprendre et analyser les données.
François Denis :
« Le logiciel rend la donnée véritablement intelligente. Il permet d’optimiser une flotte complète, même dispersée géographiquement. »

Un logiciel permet notamment :

  • de calculer et optimiser le TCO (coût total de possession),
  • d’adapter la flotte aux collaborateurs,
  • d’automatiser les tâches chronophages (infractions, factures),
  • de constituer une carpolicy affinée,
  • d’être connecté à plus de 200 partenaires (réparation, location, assurance, péages…),
  • d’intégrer les services internes (RH).

C’est un assistant quotidien pour le gestionnaire, qui représente un vrai gain de temps et de productivité.

6. Bien choisir son mode de financement

💰 Achat, location ou crédit-bail : quel mode de financement choisir pour sa flotte ?

Achat en propre, crédit-bail ou location... Les modes de financement disponibles pour les véhicules de flotte sont nombreux. Et forcément, le meilleur choix dépend des fonds propres de votre entreprise, du type de véhicules envisagés, de la taille de votre parc ou encore de votre secteur d’activité.

Aujourd’hui, la préférence des entreprises — et pas seulement — va clairement vers la location longue durée (LLD).

Selon Cyril Châtelet, directeur commercial de LeasePlan France :
« L’avantage de la LLD, c’est que ça n’immobilise pas de cash, et c’est plus rassurant pour l’entreprise qu’un tiers prenne le risque sur la valeur résiduelle du véhicule. Moralité, en 2022, les contrats de LLD représentaient 27,3 % des mises à la route, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels. Et dans les entreprises, ce sont 3 immatriculations sur 5 qui sont en LLD. »

Mais la tendance évolue…

Avec l’essor de l’électrique et la volonté de certaines entreprises de conserver leurs véhicules plus longtemps (les contrats de LLD étant généralement limités à 60 mois), les sociétés commencent à mixer plus volontiers les modes de financement.

« De plus en plus d’entreprises se réorientent vers l’achat. Elles veulent garder leurs véhicules plus longtemps. Et avec la hausse des taux, celles qui disposent de trésorerie ont plutôt intérêt à acheter qu’à louer. C’est une vraie tendance, notamment dans les grandes sociétés dotées de très grosses flottes », explique Daniel Vassallucci.

À chaque mode de financement ses avantages

LOA (location avec option d’achat) : proposée sur des durées de 24 à 72 mois, elle s’adapte à la situation de l’entreprise. Elle peut lever son option d’achat dès la deuxième année, restituer le véhicule en fin de bail ou bien l’acheter.

Crédit-bail : fonctionne de manière similaire à la LOA, mais avec une fiscalité et un traitement comptable spécifiques. Intéressant pour des acquisitions planifiées.

LCD (location courte durée) : pour des besoins ponctuels ou pour tester une nouvelle motorisation avant de s’engager davantage. Dure moins de 12 mois.

Citation clé :
« L’avantage de la LLD, c’est que ça n’immobilise pas de cash et que c’est plus rassurant pour l’entreprise qu’un tiers prenne le risque sur la valeur résiduelle du véhicule. »
— Cyril Châtelet, directeur commercial de LeasePlan France

Modes de financement et tendances en entreprise

Dans les entreprises, ce sont 3 immatriculations sur 5 qui sont en Location Longue Durée (LLD). Pourtant, avec le passage à l’électrique ou la volonté de garder plus longtemps leurs véhicules (les contrats de LLD étant limités à 60 mois), les sociétés mixent désormais plus volontiers les modes de financement.

En effet, « De plus en plus d’entreprises se réorientent vers l’achat car elles veulent garder plus longtemps leurs véhicules mais aussi parce qu’avec l’augmentation des taux, celles qui ont de la trésorerie ont plutôt intérêt à acheter qu’à louer. Donc, c’est une vraie tendance, surtout dans les grandes sociétés qui ont de très grosses flottes », explique Daniel Vassallucci.

À chaque mode de financement ses avantages :

  • LOA (Location avec Option d’Achat) : crédit-bail proposé sur des durées comprises entre 24 et 72 mois, suffisamment flexible pour s’adapter à la situation de l’entreprise, qui peut soit lever son option d’achat dès la deuxième année, soit restituer ses véhicules en fin de bail, soit les acheter.
  • Location Courte Durée (LCD) : consentie pour une période inférieure à 12 mois, parfaite pour les besoins ponctuels ou pour tester de nouveaux types de motorisations avant de s’engager davantage.
  • LLD : avantage majeur, cela n’immobilise pas de cash et c’est plus rassurant pour l’entreprise qu’un tiers prenne le risque sur la valeur résiduelle du véhicule.

Moralité, en 2022, ce sont 3 immatriculations sur 5 qui sont en LLD.

Se mettre aux véhicules d’occasion (VO) en LLD

Un nouveau modèle a récemment fait son apparition : la location longue durée de véhicules d’occasion. Cette tendance, en partie liée à la conjoncture, permet de louer moins cher des véhicules assortis de tous les services associés classiques de la LLD (entretien, pneumatiques, carte carburant...).

À l’heure où trouver des véhicules neufs sans devoir se jeter sur le premier modèle venu est une gageure, les VO gagnent du terrain dans toutes les flottes, petites et grandes. Ces VO sont souvent d’anciens véhicules neufs (VN) que les loueurs géraient déjà, avec un historique d’entretien connu.

Livrés en trois semaines maximum, ces VO bénéficient d’une attention particulière : « Avant de livrer un véhicule d’occasion, nous effectuons 140 points de contrôle. Cela permet à nos clients d’avoir des véhicules entretenus, en excellent état, et de bénéficier de tarifs contenus avec les mêmes avantages que la LLD classique. Quant à nous, cela nous permet d’optimiser nos flottes. »

Lorsque l’on songe qu’il y a 10 ans, seuls des véhicules neufs étaient proposés en LLD, aujourd’hui la LLD de véhicules d’occasion reconditionnés est une activité à part entière, selon Barbara Blanc, directrice partenariats, digital et marketing chez Arval France.

Au-delà de la disponibilité et du prix, la dimension RSE prend tout son sens ici. Par ailleurs, la durée moyenne des contrats LLD VO est plus courte (environ 24 mois et 45 000 km), ce qui offre plus de flexibilité et moins de prise de risque. Un contrat de LLD VO peut coûter jusqu’à 20 % de moins qu’un contrat classique à durée égale, précise Cyril Châtelet.

Faire appel à des acteurs outsiders

Le marché des flottes d’entreprise, longtemps dominé par les constructeurs nationaux et les grandes marques premium, voit désormais l’arrivée de marques outsiders comme MG, Seres, Aiways ou Fisker, qui proposent principalement des véhicules électriques à des prix très compétitifs.

Par exemple, le SUV américain Fisker Ocean est commercialisé à partir de 41 900 € (hors bonus écologique), tandis que l’entrée de gamme Tesla Model Y est à 46 990 €.

« La conjoncture nous pousse à élargir le panel d’offres en intégrant de nouveaux constructeurs américains et asiatiques, afin de proposer des alternatives adaptées à tous les budgets et usages de nos clients », explique Barbara Blanc.

Tous les leasers ont ouvert leurs chakras, mais il ne faut pas se laisser aveugler par les prix. « Le véhicule de fonction est une gratification pour les collaborateurs, donc on ne fait pas n’importe quoi. La marque doit rassurer, notamment sur l’après-vente, car ces marques ne disposent pas toujours d’agents locaux », ajoute Cyril Châtelet.

Pour pallier ce problème, certains loueurs font d’abord essayer ces véhicules à leurs propres équipes pour qu’ils puissent en parler aux clients avec expertise et conseil humain.

Ces acteurs outsiders gagnent ainsi progressivement leur place dans les flottes, y compris auprès des loueurs eux-mêmes. Par ailleurs, on constate aussi l’émergence de petits loueurs très spécifiques avec des offres compétitives (exemples : Altus Utilitaires à Rennes, FlexiFleet spécialisé VTC). Contrairement aux attentes, le marché ne se consolide pas seulement autour des gros acteurs.

Faire entretenir ses véhicules hors réseaux constructeur

Bien que les contrats de LLD dominent, l’entretien des flottes se fait en général dans les réseaux constructeurs, où les tarifs et rendez-vous sont négociés et facilités.

Cependant, le coût pousse de plus en plus d’entreprises à se tourner vers des réseaux indépendants de maintenance et réparation, qui s’organisent pour adresser la clientèle BtoB.

« Certains grands acteurs de la LLD, historiquement liés aux réseaux constructeurs, font désormais appel à nous pour l’entretien courant (révisions, pneumatiques) voire pour la petite mécanique, y compris la révision des batteries de modèles électriques », explique Benjamin Filippi, directeur d’Eurofleet (Côté Route, First Stop, Speedy).

Les indépendants préservent la garantie constructeur, ce qui démocratise cette tendance. Ils deviennent également le relais des marques outsiders sans réseau local, à l’image de Fisker qui a choisi Speedy pour son après-vente.

Leur force : plusieurs centaines de points de vente, tarifs uniformisés sur tout le territoire, facturation unique, prise de rendez-vous simplifiée grâce à une interface digitale. De plus, leurs coûts sont inférieurs, avec moins de charges, baies et infrastructures. Résultat : économies pouvant aller du simple au double sur certaines prestations, et en moyenne 30 % sur la facture.

En revanche, pour les interventions mécaniques lourdes, le réseau indépendant déclare forfait et la réparation est renvoyée au constructeur.

Faire baisser les frais de restitution

Les frais de restitution des véhicules de flotte sont souvent une mauvaise surprise, variant en moyenne entre 900 € (véhicule léger) et 1 400 € (utilitaire). Ces frais peuvent être encore plus élevés en cas d’habitude d’accumuler petits chocs de carrosserie.

Pour limiter ces coûts, l’anticipation est la clé. De nombreux acteurs comme WeProov (WeProov Fleet) ou Autogriff (Fleet Control) proposent des outils digitaux utilisant l’intelligence artificielle pour que les conducteurs réalisent eux-mêmes des tours de véhicules avec photos, permettant de détecter et chiffrer les dommages à l’avance.

Ainsi, le gestionnaire peut organiser les réparations avant la restitution, évitant des frais supplémentaires. Selon Alexandre Meyer, CEO de WeProov : « Avec notre outil, nous arrivons à baisser la facture de restitution entre 250 et 350 euros. »

Certains réseaux indépendants proposent aussi des pré-diagnostics, à l’instar d’Eurofleet.

Quelques éléments simples mais souvent oubliés impactent fortement les coûts : pare-brise fissuré, doubles de clé manquants, pneus en mauvais état.

Enfin, pour ceux qui oublieraient de gérer cette étape, il est essentiel que le PV de restitution corresponde bien à la facture finale. Pascal Pilleyre souligne : « Nous constatons qu’une fois sur deux, il y a des incohérences. Nous accompagnons donc nos clients pour vérifier cela. »

Mieux gérer son contrat d’assurance

Contrairement aux idées reçues, il est possible de faire des économies sur son contrat d’assurance flotte :

  • Sortir la garantie bris de glace, car c’est un dommage facilement anticipable. Avec un taux de 0,18, une flotte de 100 véhicules aura environ 18 bris de glace annuels. L’entreprise peut s’auto-assurer sur cette partie, ce qui permet d’économiser environ 19 % de taxes sur la prime et 15 % de frais de gestion.
  • Augmenter les franchises (de 700-800 € à 1 000-1 200 €) pour réduire la part prise en charge par l’assureur et faire baisser la prime. Cela incite aussi l’entreprise à être plus vigilante, réduisant ainsi sinistres et primes.
  • Renégocier son contrat environ tous les 3 ans pour bénéficier des meilleures offres du marché.
  • Utiliser les réseaux de réparation partenaires de l’assureur, qui négocient des taux de main-d’œuvre deux à trois fois inférieurs à ceux du grand public.
  • Favoriser les pièces PIEC (pièces d’origine équipementier constructeur) dans les réparations, ce qui permet de diviser par 2 ou 3 le prix des pièces.

Enfin, certains courtiers, comme Gras Savoye WTW, accompagnent les clients dans l’évaluation réelle des coûts des sinistres corporels, afin d’assurer une juste indemnisation, pas uniquement basée sur l’intérêt de l’assureur.

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